Février 1999 : Zam’s casse sa coquille
A l’initiative d’Olivier, le groupe se fonde entouré de Manu et d’Aurélien, amis de longue date et tous deux guitaristes. Cette formation musicale n’a au départ qu’une vocation éphémère.
Pourtant l’alchimie opère et le groupe décide de se revoir régulièrement. De bœufs en improvisations, au rythme des répétitions, les premières compositions originales font discrètement leur apparition grâce à Aurélien. Séduis, les membres du groupes abandonnent délibérément les reprises pour se consacrer à leur répertoire original. Ludovic rejoint le groupe à cette occasion accompagné de sa basse.
Les répétitions s’enchaînent, les titres se précisent et un challenge est offert à Zam’s : le « label mozaïc » à la recherche de nouveaux talents régionaux. L’occasion est belle et le hasard heureux puisqu’il nous fait rencontrer Sophie au moment de l’enregistrement de notre première maquette. Entre autre, sa voix, d’une qualité rare, portera cette première réalisation jusqu’au stade de la finale nationale.
2001 : Naissance du 1er album
« Accords et âmes » nécessitera une année de travail aux côtés de musiciens amis et verra le jour au studio « Imagina son » à Rainans après avoir remporté un « défi jeune » et à quelques partenaires financiers (Société Générale, Jura Musique… ). Un concert événement, au succès franc, sera organisé au « Bœuf sur le toit » en Juillet 2002 à l’occasion de la sortie de l’album. Volontairement intimiste et travaillé jusqu’à la réalisation de la jaquette, cet opus sera produit à 800 exemplaires et totalement écoulé.
Au fil du temps le répertoire s’est étoffé. D’un style acoustique et intimiste il s’oriente vers un style résolument chanson rock, beaucoup plus festif. L’arrivée de l’énergique batteur Willy, n’y étant pas étranger.
2006 : 7 années après…
Fort de son nouvel univers rock, Zam’s se décide à reprendre le chemin du studio. Un an sera nécessaire à son enregistrement.
Sorti en juin 2006, l’album « Plus vivants que jamais… » tiré à 1.000 exemplaires connaît un succès encourageant. Plus de 500 exemplaires sont vendus en moins de 6 mois. Cultura, Gibert, Cora et la FNAC Dijon distribue l’album. La FNAC de Dijon le laissera d’ailleurs 4 mois en écoute et le classera Découverte FNAC dès sa mise dans les bacs, écoulant une centaine d’albums.
C’est à cette même époque que Willy (batteur) quittera le groupe pour voguer vers des aventures musicales professionnelles. Quelques semaines plus tard, c’est Roger qui le remplacera pour participer au Printemps de Bourges. C’est tout juste avant cette superbe aventure que Sophie quitte le groupe.
2009 : 10 ans déjà
Zam’s organise un concert anniversaire pour ses 10 ans et débute l’enregistrement de son 3ème album. C’est une année transitoire et dans une ambiance uniquement masculine que Zam’s entame un virage musical. Les morceaux sont résolument taillés pour la scène, et sont enregistrés dans cet esprit. Les mois passent entre paternité, répétitions, enregistrements et toujours des concerts. L’envie est là, le travail soigné, l’enregistrement prend plus d’un an et demi.
2012 : Enfin !
Le 3ème album « Essenciel » sort dans les bacs en juin 2012. Diffusé à 1.000 exemplaires, cet opus reprend l’essentiel des titres que Zam’s peaufine depuis plusieurs mois sur scène. Album entièrement fait main, il permettra à Zam’s d’être diffusé sur plusieurs radios ou télévisions locales telles que France Bleue Bourgogne, K6 FM, VooTV, etc.
Après plus d’une centaine de concerts (dont le Printemps de Bourges, le Ninkasi Kao, etc.), Zam’s est sollicité pour poser sa candidature au Festival international Oktawa Kultur de Bialystok en Pologne. Zam’s est retenu pour représenter la France en juillet 2012 lors de 4 dates de ce festival dans des villes de la région de Podlaskie. Ce périple fera l’objet d’un reportage vidéo de 26 min. Cet événement a été l’occasion pour Zam’s de bénéficier d’une résidence aux Forges de Pesmes pour peaufiner son spectacle.
2014 : Le premier clip de Zam’s
Alors que Ludovic passe la main à Robby pour la section « basse » du groupe, Zam’s décide de réaliser son premier clip musical grâce au financement participatif. Le projet rencontre un vif succès et quelques semaines après, le clip se tourne pendant 2 jours au Musée de l’école de Saint-Rémy. Une trentaine de figurants et de techniciens bénévoles ont participé à cette aventure réalisée et montée par la société Coppa Studio (Anthony Coppa), et mise en scène par notre ami de toujours et comédien/metteur en scène Laurent Camus. En quelques jours, le clip « Episcolaire » est visionné plus de 3000 fois sur Youtube. Zam’s se tourne dorénavant sur les festivals d’été, quelques premières parties prestigieuses et la création d’un prochain EP.